Interviewé par un journaliste belge à la Radio Slovaquie Internationale

Publié le par Lubomir JANCOK

Portrait de la semaine: Ľubomír JANČOK. Interviewé par un journaliste belge à la Radio Slovaquie Internationale.Sujets abordés : créer une société en Slovaquie, lancer une association, mobilisation des jeunes slovaques, débouchés des jeunes slovaques, astuces ONU P5, démocratie participative.


Animateur - A

Ľubomír Jančok – LJ

 

2 parties :

a./ Société Monte Christo. Créer une entreprise en Slovaquie. Difficultés et débouchés. Tourisme intelligent. Jeunesse slovaque au travail.

 

b./ Mouvement des jeunes slovaques. Association Pont Francophone. Ce qui nous différencie des étrangers.

Société Monte Christo. Créer une entreprise en Slovaque. Difficultés et débouchés. Tourisme intelligent. Jeunesse slovaque au travail.

 

Transcription de l´interview diffusé sur les ondes de la Radio Slovaquie internationale.

A: Bonjour chers amis de la radio slovaquie internationale. Bienvenus dans la vie comme elle va. Le magazine du bien-être, des tendances et des modes de vie de Slovaques. Ce qui est en vogue au pays des Tatras. La Slovaquie est non seulement une pays de tradition mais aussi un pays ou souffle la modernité. Entre sérieux et clin d´oeil. Comme la vie! Voici le programe.
Extrait

LJ: Une Slovaque ou un Slovaque, que vous les envoyiez au Mexique, en France, en Belgique, il se debrouille bien, il s´en sort. Ils sont bien courageux. D´ailleurs, il faut se battre.

A: Une image de la jeunesse slovaque comme on l´aime. Dynamique et volontaire. Lubomir Jancok est jeune et tient une agence de voyage. Ce sera notre portrait de la semaine. Nous aborderons avec lui les difficultés que surmontent les jeunes slovaques pour trouver du travail. Toute l´équipe est là pour vous servir. Eva est à la régie, Fero à la programmation musicale et au micro – pour vous accompagner ce lundi- Jacques.

A: Nous partons aujourd´hui à la rencontre d un jeune qui n´a pas froid aux yeux. Il s´appelle Lubomir Jancok

LJ: Je m´appelle Lubomir Jancok, j´ai 27 ans, je vais vous parler de plusieurs sujets que vous avez eus la gentillesse de me proposer. Merci à vous de m´avoir invité dans cette émission.

A: De l´énergie, il en a a revendre. A peine sorti de l´université, son diplôme de francais dans la poche, sans formation commerciale, il décide de créer sa propre affaire, son projet. Il lance une agence de voyage.

A: Vous avez donc votre agence de voyage...

LJ : En effet, son nom est Monte Christo. Comme vous le savez, que ce soient nos amis canadiens, belges francais ou slovaques en train de nous écouter, le héros de ce roman fut Edmond Dantès. Le nom de Monte Christo n´a pas été sélectionné par hasard. Dantès a été incarcéré, est sorti de l´ombre, est devenu visible et il a enfin obtenu la place qui lui appartient. Vous remarquerez parfaitement que je suis en train de parler du sort, du destin de la Slovaquie. Aussi ai-je décidé d´opter pour ce nom afin de souligner l´image de - comme je le dis souvent – mon petit pays au grand coeur.

A: Voilà, une belle image de la Slovaquie, comme le dit ici Lubomir. Les agences de voyage, il y en a plein. Alors qu´est-ce qu´elle apporte de plus celle de Lubomir ?

LJ: La société s´adresse notamment à la clientèle francophone qui souhaite venir découvrir la Slovaquie et l´Europe centrale d´un côté, et aux clientèles slovaque et tchèque souhaitant découvrir et visiter la France par ailleurs. Tout cela de manière intelligente. Ce fut mon idée de rebond, mon profond souhait : pratiquer le tourisme intelligent. Un groupe de Francais ou de Suisses viennent en Slovaquie par notre société et nous leur préparons les rencontres avec des catégories socio-professionnelles différentes. Ils rencontrent un diplomate, un curé, un étudiant, un producteur de vins et de fromages et les gens qu´ils peuvent correspondre au profil de leurs associations. A part cela, ils visitent logiquement les châteaux, musées, sites historiques, suivent les soirées folkloriques, mangent des cochons de lait (rire)...ce fut par exemple le cas de l´Association des Amis de Talleyrand. Bref, lier la culture avec les débats d´idéee. Faire ainsi une union entre l´intelligence et le patrimoine.

A: En voilà un progamme. Avoir le sens de l´entreprise, c´est d´apporter un regard neuf sur ce qui se fait déjà. Innover là où l´on pensait que ce n´était plus possible. Il ne suffit pas hélas d´avoir une idée novatrice ou de belles idées même si l´on a mûrement réfléchi, encore faut-il s´entourer. Une affaire, cela ne se monte pas tout seul. Surtout quand on est jeune et sans expérience. Voici l´équipe de Lubomir.

LJ: Dès le début, je me suis entouré des deux personnes, orfèvres en économie et en affaires juridiques. Pour le dire plus précisement, j´ai une comptable et un avocat qui travaillent pour moi de manière externe. Ils me conseillent, m´orientent et interviennent ou cas où...Je touche du bois car jusqu´à ces jours-ci, je n´ai pas eu de problèmes. L´agence existe depuis mars 2009. A part ces deux personnes, j´ai une conseillère travaillant à mi temps et agissant au moment venu.

 

radio

Pause musicale.

A: Re-bonjour. Aujourd´hui, nous parlons de la jeunnesse slovaque et de sa volonté d´entreprendre. Il nous faut un exemple. Et voici, il se prénomme Lubomir et essaie de se faire un nom dans le secteur du tourisme. Il nous parle de la création de la société en Slovaquie. Vous avez donc 27 ans et vous êtes déjà votre propre patron. Est-ce facile pour une jeune?

LJ: Du tout. Même si l´on pouvait constater que lancer une entreprise en Slovaquie est plus facile qu´au Luxembourg ou en France, j´admets. En effet, dans ces pays, les conditions de création imposées sont plus lourdes. En sortant de l´école, que vous ayez fait vos études en matière des relations internationales et en business, vous n´avez que deux solutions. Soit vous vous embauchez soit vous lancez votre propre affaire. J´ai décidé de travailler pour mon propre compte. J´ai pas mal appris en étudiant les éléments de création. Je remercie par cette voie ma comptable et mon avocat. Eux-mêmes, en allant au-delà de ce qui a été demandé, comprennent parfaitement la situation des jeunes slovaque. Lancer est dur, il n´en reste pas moins que le plus dur arrive après.

A: Comme le soulignait notre invité, pour les étrangers, il semble plus facile d´investir au pays des Tatras, d´y ouvrir sa société que dans d´autres pays. La Slovaquie reste toujours un pays attractif pour les investisseurs étrangers. Selon Sario, l´agence slovaque pour le développement des investissements du commerce, malgré la crise économique, l´économie slovaque est toujours évaluée positivement.Faire ses études universitaires ne donne pas nécessairement accès au monde du travail. Les jeunes slovaques découvrent cette réalité que la Belgique ou la France connaissenent bien. Lubomir revient sur le parcours universitaire. Le parcours de combattant parfois pour trouver de l´emploi.

LJ: Pour prendre les statistiques, il y a environ 25% des jeunes universitaires qui sortent directement au chômage. Le pourcentage est moins important pour ceux qui n´ont pas fait l´université. Depuis 2006, la situation ne s´est pas ameliorée, au contraire, il s´est produit ce que j´appelle un système de la massification de l´intelligence. Au lieu de trouver un système plus efficace au niveau des débouchés, on a augmenté le nombre d´admis afin de les faire éviter – à court terme - d´aller au chômage. Cela nous reviendra comme un boomerang.

A: Au-delà des titres et des diplômes, la Slovaquie reste un pays où l´on peut faire carrière et s´élever si on retrousse ses manches par une force de volonté. Lubomir nous parlent de cette volonté dont fait preuve une certaine jeunesse slovaque d´aujourd´hui. Il s´exprime après la pause musicale.

Pause musique.

A: Vous suivez la vie comme elle va. Une partie de jeunesse slovaque a envie d´entreprendre. Ce qui compte le plus, c´est la volonté de s´en sortir. Il nous explique tout cela.

LJ: Mon agence de voyage, c´est mon gagne-pain.

A: Vous n´avez pas de formation économique. Il y a beaucoup de jeunes sans formation économique qui se lancent dans les affaires ? Ils n´ont pas froid aux yeux?

LJ: Non, du tout. Lorsqu´on traite les questions liées aux affaires, j´adresse souvent un message se rapportant à un écrivain slovaque, Jozef Cíger Hronský. Son oeuvre est connue par tous les étudiants slovaques. Son héros est Jozef Mak. L´auteur y explique que ce Jozef Mak doit résister à tout obstacle. Ce n´est pas l´acier qui es tle plus fort au monde. C´est toi, Jozef Mak, qui doit faire face à des épreuves qui te sont imposées. Je fais souvent ce parallèle en l´adressant à des jeunes ou à des associations en précisant qu´un/e Slovaque doit être fort/e et arrivera à se debrouiller même dans des situations difficiles.

A: Quelle belle image. De l´enthousiasme ou pour reprendre Danton: de l´audace, toujours de l´audace, encore de l´audace. Souhaitons à ce jeune homme d´aller au bout de ses rêves.

Mouvement des jeunes slovaques. Association Pont Francophone. Ce qui nous différencie des étrangers.

LJ: Que ce soit en France ou en Slovaquie, il faut avoir un moteur. Trouver d´autres personnes par la suite pour mobiliser...

A: Lubomir Jancok est un jeune homme rempli d´énergie. Il a étudié la langue de Molière. Il rayonne le français au pays des Tatras à sa facon. Si Lubomir a choisi le français, c´est pour une raison de coeur, pour une raison familiale. Il est „un ambassadeur“ de la francophonie en Slovaquie. Il nous en parle au micro de la radio Slovaquie internationale.

LJ: Merci d´en revenir à ce parcours de mon amour qu´est la langue de Molière. En effet, à mon âge de 10 ans, j´avais un choix entre le français et l´anglais. Vu mon histoire liée à Paris, j´ai décidé d´opter pour le français. Mon grand père paternel est né à Paris, dans sa banlieu qu´est Argenteuill. Ce fut là que la vague importante des tchécoslovaques s´installe. Mon grand-père, Jean-Paul est né en 1931 aux parents slovaques et n´y reste que pendant 8 ans. Il y reçoit son bâpteme, fréquente l´école maternelle qui y est encore aujourd ´hui. Ils partent tous en 1939 lorsque la seconde guerre éclate. Dieu l´a appelé en 1992, sachons que depuis son départ de la France, il n´a plus eu l´occasion de retourner dans son pays natal.

A: Lubomir décide d´apprendre le francais. Son regret ? De ne pas avoir été admis au lycée bilingue.

LJ: La décision était de continuer le français. Cependant je n´ai pas été admis au lycée bilingue, ce qui m´a – clairement dit- vexé. J´ai contesté la procédure alors qu´un Slovaque n´est pas contestataire. La critique féconde née à ce moment là me pousse pour aller de l´avant.

Ceci m´a permis d´aller dans un lycée normal. L´école de langues se trouvant à côté, je m´y suis inscrit. On y a bossé pendant 3 ans avec un autre ami non plus admis au lycée bilinque pour devancer nos camarades de classe dudit lycée bilingue fréquentant les mêmes cours que nous (rire). Ont suivi mes études universitaires à la faculté des Lettres à  Bratislava et à la faculté de droit en France.

A: Quand on veut, on peut. Lubomir a décidé de consacrer ses études au français. Beaucoup d´autres étudiants préfèrent se lancer dans d´autres matières, soi disant, plus porteuses, l´économie, les relations internationales. Lubomir s´y prend autrement et nous livre sa stratégie.

LJ: A l´époque, je me suis inspiré d´un schéma qui est propre à l´Organisation Internationale des Nations Unies. A l´ONU, on utilise dans le jargon le „P5“. Ce qui veut dire qu´il y a 5 pays au Conseil de sécurité. J´ai dit que s´il on étudie l´une des 5 langues de ces pays membres du Conseil de sécurité, on a l´accès à tout. C´est pourquoi j´ai expliqué à mes parents que j´étudierais le français et rebondirais envers d´autres disciplines. Bref, la stratégie consiste à ne pas être médiocre en 3 langues qu´on étudie en relations internationales mais d´en choisir une qu´on pousse au niveau politique et diplomatique et on opte pour une discipline par la suite. La vérité est que la majorité des étudiants font l´inverse.

A: Lubomir nous rappelle par ce témoignage que pendant longtemps, le francais fut la langue de la diplomatie. Même si maintenant la concurence est rude. Pour faire son apprentissage, la bourse est un bon moyen. La France et la Communauté française de Belgique offrent de nombreuses possibilités en la matière. Avec l´adhésion de la Slovaquie à l´UE et grâce au cadre européen de référence en langues, il devient plus facile de passer d´un pays vers l´autre et de se faire valider son diplôme en France. Lubomir a bien sûr sauté sur l´occasion.Pourriez-vous nous expliquer votre séjour en France puisque dans le cadre de vos études, vous avez poursuivi une 5ème anneé à Reims.

LJ: Tout à fait. Ce fut à Reims et à Strasbourg. J´ai été directement admis en 5ème année, ce qui peut se produire en France, en Belgique ou même en Suisse et ce qui peut dépasser le milieu étudiant slovaque ou tchèque. Et cela d´autant plus que les conditions d´accès ne sont pas pareilles pour toutes les universités. Expliquons! A l´époque, on traite votre dossier, on regarde ce que vous avez fait, vous déclarez 4 ans d´études réalisées dans le domaine des sciences de l´éducation en en littérature francaise. J´ajoute qu´il existe Pont Francophone, la plus grande associatioin francophone des étudiants slovaque avec laquelle j´ai mobilisé les jeunes, j´ai fait venir les diplomates, on a realisé de grands projets. Ce fut donc l´ensemble d´arguments forts pour être admis, notamment donc un dossier d´appui puissant qui a représenté la succès avec l´association. Directement admis en 5ème année, un mémoire écrit, un stage gagné au Conseil de l´Europe à Strasbourg, un prix gagné à Reims pour mon essai et le retour  à Reims pour la remise des diplômes.

A: Nous allons donc découvrir une association francophone des étudiants slovaques.

Pause musicale.

A: Forcé de le reconnaître, dans les universités slovaques, il y a moins d´associations d´étudiants qu´en France ou en Belgique. La tradition n´est pas la même. Pourtant elles existent. Il y en a qui regroupent les étudiants francophones. En voici une : Pont Francophone. Lubomir, créateur de l´association nous en parle.

LJ: J´étais en deuxième année à la faculté des Lettres. J´entendais tout le temps les étudiants se plaindre en disant : „il fallait que j´aille à Banska Bystrica ou Prešov. A Prešov ils disaient qu´il fallait aller à Banská Bystrica. Bref, chacun trouve chez nous que le paradis est ailleurs. Je ne trouvais pas ça normal. Le hic est que nous n´avons pas la tradition au niveau associatif. On n´est pas en France ou vous avez dans un couloir 3 bureaux réservés aux professeurs et 3 autres aux associations. Chez nous, vous avez 2 bureaux pour les associations et celles-ci furent créées par des fous comme moi (rire). En 2005, je suis venu voir le doyen et les responsables dont les enseignants pour dire que je lancerais une association. Il y en avait un de ces professeurs slovaques qui m´a dit : „ce n´est pas la peine“ pour ajouter que telle ou telle fut lancée et foutue au bout de 6 mois. Pas de terre propice pour cela. Bon, parfait. „Si on continue comme cela, on n´ira pas loin“, disais-je. Je me suis entouré des deux filles compétentes et on a lancé une association.

A: Lubomir ne s´est pas laissé décourager et le résultat est venu.

LJ: Au bout d´un an, nous avons réussi à faire 28 projets. J´ai donc présideé l´association, j´ai lancé une bonne coopération avec les Ambassades de France, Belgique, Suisse. Les ambassadeurs et invités d´honneur sont passés chez le président de l´université, chez notre doyen. Suite à cela, je me suis retrouvé sur la liste des 22 (sur 33 000 étudiants) à se faire décerner le Prix du Président de l´Université. Un immense honneur, aujourd´hui, je ne gère plus l´association, mais j´essaie de former et couvrir les jeunes diplomatiquement. Pont Francophone a son compte à l´heure actuelle plus de 100 projets. J´y occupe le poste de Président d´honneur.

A : Il nous explique que cette tradition associative n´est pas encore implantée en Slovaquie.

Comme on va l´entendre, il a pris goût à la vie associative.

LJ: Si vous voulez, ce qui peut surprendre notre auditeur, premièrement, c´est l´absence significative de mobilisation étudiante et d´où découle le deuxième point : la surprise au moment ou vous allez voir tel ou tel pour lancer une association. On vous regarde ce que c´est, ce que vous voulez faire. Il incombe ainsi à vous d´aller vers les autres pour faire bouger les choses. Ne comptez pas, comme j´ai pu le voir en France où j´ai été élu Président des Étudiants de l´Europe Centrale et Orientale, sur des invitations de la Mairie pour faire quelque chose, des affiches et tout...

Pause musique...

A: Vous nous suivez sur les ondes de la Radio Slovaquie Internationale et vous avez raison car vous êtes bien. Pont Francophone n´est pas la seule association en Slovaquie. Forcé de rennaître que le tissu associatif est moins dense en Slovaquie qu´en France. Pour faire vivre une telle association, il faut de l´argent. Lubomir se félicite d´avoir pu obtenir une petite aide auprès des partenaires. Mais rien à voir avec ce qu´il a pu obtenir en France. Il nous manifeste son étonnement ou son émerveillement face aux moyens financiers dont elle dispose.

LJ: Pour les subventions, je remercie l´Ambassade de France pour nous avoir lancé de temps en temps une injection financière qui nous a permis de faire tel ou tel projet comme p.e. Beaujolais nouveau est arrivé. Mais ce que j´ai vu en France, ce fut en miliers d´euros. J´ai eu besoin d´un chèque de 10 000 pour faire un projet européen. J´ai demandé 10 000 à la Mairie, celle-ci n´a pu me donner que 5000 tout en me recommandant d´aller également m´adresser auprès de la région qui m´a donné 5000...on a besoin encore d´un peu de temps pour y arriver...d´où aussi mes motivations, mes encouragements adressés aux jeunes. Pour terminer, je mentionnerai notre succursale que nous avons lancée l´année dernière à Banská Bystrica où nous avons un jeune dynamique vice-président avec une bonne équipe de jeunes assez engagés qui „conquièrent“ la Slovaquie centrale et qui font honneur à l´association par de nombreux projets.

A: Cette association est une manifestation parmi d´autres de la présence de la francophonie  à Bratislava. Souhaitons longue vie au Pont Francophone et disons au revoir à Lubomir.

LJ: N´hésitez pas à decouvrir nos projets culturels, littéraires et apolitiques et nous suivre sur notre site www.pontfrancophone.sk

 

 

 

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